Inspirer, humer, admirer, vénérer les roses de mon jardin. Et me revient ce poème de Goethe. « Röslein, röslein, röslein rot … » Classe d’allemand, 4ème 3, lycée du Fayet. Au pupitre, Frau Rivolet [lire rivolette]. Ich bin Ursula; mon prénom de cours que j’exécrais. Une détestation inversement proportionnelle à mon amour pour cette langue, transmise de manière si extraordinaire par cette femme. Du rouge profond de mon « Crimson red » au cuisse de nymphe de « Clair Matin », en passant par Blanche Colombe, Blue Lavander, César, Pink Cloud …

Crimson red, velours intense, parfum entêtant. LA rose

Clair matin, délicat comme le jour qui nait. Son bouton abricot devient cuisse de nymphe effarouchée, légère comme l’onde, pure, éphémère …

César, faussement rose, délicatement jaune, somptueuse

Pink cloud, ardant, arborescent, prolifique buisson de perles fuchsia