Andiamo per Milano. Dédaignant les 20 minutes d’attente à l’entrée du tunnel du Fréjus, l’option du « toit du monde » se dessine rapidement. Franchir le col du Mont Cenis est déjà une aventure en soit.
Au détour d’un virage, la Redoute et le Fort Marie-Thérèse en témoignent au passage. Une pure merveille d’architecture militaire.
Le temps est au beau fixe. L’assiette du grimpeur à la hauteur de nos attentes et les commentaires de la maîtresse des lieux, en costume d’époque, dépasse nos espérances. Tout, nous saurons tout de ce haut lieu frontière entre France et Italie. L’on franchissait le col en « ramasse » portées par les « marrons », burinés par les éléments, jusqu’en 1800. La route est devenue « impériale » entre 1600 et 1900. La faute à Napo ! La diligence Lyon – Turin mettait 2 jours et demi pour faire le trajet, à l’époque. Hannibal avait du compter un peu plus, avec ses éléphants … Il est devenu le fief des cyclistes et grimpeurs chevronnés.
Devenue RN6, elle voit passer près de 2 000 véhicules par jour. Interdit aux poids lourds, ça vaut largement le Fréjus : gratuit, bucolique, historique … Bref.
A faire !