Des … états d’âme de dame
Des comment j’ai pu en arriver là …
Des plus jamais ça
Des espoirs qui s’envolent, des pertes de repères,
Des j’ai perdu le sens
Des demain, je me lèverai de bonheur,
Des Mamie qu’est ce que tu fais ? Je brode, mon petit cœur
Des l’amour ça se construit …
Le piège à macros
« Mais quel enfoiré ce Tom, je lui faisais confiance et voilà qu’il me plante comme ça au milieu de nulle part. Mais qu’est-ce qu’il fout ! » Trois décades qu’il était parti chercher la quantité de radon nécessaire à la réparation.
Autour de Glen, le paysage accidenté de Skrilla, déclarée « planète hostile » par le Lab, s’étendait jusqu’aux confins des anneaux qui encerclaient l’astre. Quelle déveine de s’être vautré là-dessus ! La combinaison de Glen avait perdu en étanchéité. Il s’injecta une dose de kaliomine pour se réchauffer puis s’allongea dans le sarcophage de verre de sa couchette. Il programma une séquence de rêves de 3 segments. De quoi se refaire une santé en attendant le retour de Tom.
Prom’nons-nous dans les bois …
Quel été indien, mes aïeux ! Nul besoin de prendre un billet pour le Canada, cette année. Partout en France, les arbres ont revêtu de somptueux habits d’automne. Le ciel s’empourpre pour un oui, pour un nom. Prom’nons nous dans les bois, pendant que le loup n’y est pas … Plus de mots. Place au regard. Admiration. Chutttt.
Envie de nature ?
Partir se ressourcer en pleine nature, le temps d’un week-end, sans avoir à utiliser une automobile ? Une belle idée défendue par Escapade sans voiture. Suivre Pierre dans ses escapades 100% sans voiture, du cap d’Erquy-cap Fréhel, au Marais Poitevin, en passant par la baie de Somme, la roche de Solutré, le cirque de Navacelles et les deux caps, Blanc-Nez et Gris-Nez.
100% sans voiture ? Il faut tout de même y aller, en Baie de Somme …
Crédit photos Escapades sans voiture.
Un samedi matin 4 étoiles
Lyon. Tout juste 9 h00. Jamais je ne me suis trouvée dans Lyon un samedi matin aussi tôt. La raison en est belle. Je vais cuisiner un menu de gala à l’Atelier des chefs. C’est mon cadeau !
La ville est quasi déserte. Très peu de voitures. Un vague bus ici. Quelques piétons matinaux. Un soleil doré sublime les couleurs de d’automne. Une vieille et son cabat d’antan. Un caban-bonnet noir écouteurs dans les oreilles semble parler tout seul. Il fait frais. Ça fouette le visage. Je boirais bien un petit café. Saint Nizier tend ses flèches dans le ciel bleu clair.
L’Atelier est là. L’accueil sympathique. Nous serons 16 à cuisiner, sous la houlette énergique de Rémi, le chef à l’humour décapant. Et on commence par quoi ? Je vous le donne en mille : le dessert. Le biscuit breton first. Puis le caramel « à sec » que l’on « décuira » en lui adjoignant des fruits rouges. Puis nous démarrerons le sabayon, à froid aussi. Tout cela va reposer pendant que nous préparons la bisque de homard.
Quatre beaux homards vivants sont livrés à 10.00. Un coup de lame sec et ils sont découpés dans l’instant … La chair viendra remplir les ravioles tandis que les parures (carcasse et corail) dorent dans l’huile d’olive pour dégager tous leurs arômes. Un bouillon viendra mouiller cette préparation. Sa réduction constituera la bisque. Il est temps de confectionner les ravioles : tout un art. J’ai adoré réaliser ces petits « sachets » de homard.
Avant cela nous avons démarré le risotto, mis à brunir les oignons grelots, épépiné et pelé les gros grains de raisins. Le saviez-vous ? Le risotto absorbe 10 fois sa quantité en bouillon (de volaille). Nous le finirons juste avant de le servir pour qu’il soit crémeux, grâce à l’ajout d’un gros morceau de beure et du parmesan. ça sent bon et l’ambiance entre les stagiaires est des plus amicales. On s’entraide, on échange des regards.
Un bijoux d’hôtel particulier
A Aix en Provence, dans le quartier Mazarin, à deux pas du Cours Mirabeau, se dévoile l’Hôtel de Caumont, l’un des plus beaux hôtels particulier de la ville. J’ai eu le bonheur de visiter ce joyau d’architecture du XVIII qui vient de renaître après une complète et splendide restauration. Devenu Centre d’Art, il se fait désormais l’écrin d’expositions.
Avant que d’admirer l’exposition du moment – Canaletto, chantre de Venise -, c’est de la beauté de cet hôtel « entre cour et jardin » que je suis tombée amoureuse. De son portail, de sa cour d’honneur, des ferronneries ouvragées du balcon et de celles de l’escalier qui dessert les étages, des atlantes arc-boutés semblant soutenir l’hôtel qui dominent le hall, du salon de musique et de la chambre « de princesse » de Pauline, Marquise de Caumont.
Samedi sur les planches
C’est la cinquième année que j’y vais. Au Gai Savoir, ce théâtre lyonnais au nom un tantinet désuet dont les activités sont totalement « in ». Au Gai Savoir, plusieurs formules. De l’école de comédiens à l’initiation des bambins en passant par les rendez-vous pour amateurs. Moi, c’est le « samedi sur les planches » qui m’a pris. C’était un samedi. En 2011.
Nous sommes une quinzaine à participer à cet atelier, un samedi par mois, dix fois dans l’année. Catherine Corjon, notre professeure, rassembleuse, vivante, vibrante, à l’écoute et force de proposition, nous échauffe, entraîne, emporte dans son élan, son enthousiasme. A ces côtés, nous nous découvrons, nous dépassons, sortons d’un nous-même convenu et éduqué pour découvrir et approcher l’art de jouer.
Après « Petits bonheurs et grands malheurs », après « Les clowns de théâtre », l’année 2014-2015 a été délicieusement classique. Molière était à la fête … Si si, il aurait aimé, Molière, la manière dont nous nous sommes emparés de ses textes. Avec tout le respect que l’on doit à son œuvre et avec la liberté, la simplicité, l’impertinence et le plaisir de jouer qui devaient caractériser l’homme et l’artiste.